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Combats de gladiateurs au Colisée

I. Le Colisée

Il existe plusieurs centaines d’arènes pour les combats de gladiateurs, mais la plus importante d’entre elles reste le Colisée. Il est situé dans le centre de Rome et est le plus grand amphithéâtre de la Rome Antique. Avec ses 188 mètres de long, 156 de large et 48 de haut, cette arène peut accueillir jusqu’à 70 000 spectateurs. Sa construction a débuté en l’an 70 pour terminer en l’an 80, ensuite, il a été utilisé durant plus de 500 ans.

II. La gladiature

La gladiature a été inventée au début du IVe siècle par un peuple composite, osque, samnite ou étrusque originaire d’Italie du Sud. Elle est l’institution romaine qui fait combattre des gladiateurs lors de jeux du cirque. Cet art devient dans l’Empire romain un véritable spectacle sportif connu et exécuté par de vrais professionnels. Il est mis en scène pour satisfaire les spectateurs et offrir un divertissement de qualité où la mort est en jeu.

III. Les gladiateurs

Les gladiateurs peuvent être des esclaves, des prisonniers et quelquefois des hommes libres. Ils ont le goût du risque et l’envie de s’approprier des biens précieux tels que de l’argent, la rudis (une baguette de bois servant à l’escrime) ou la liberté pour certains. Pour ces combattants, jouer sa vie les armes à la main est un talent digne des guerriers de Mars, le Dieu de la guerre. Il existe des gladiateurs à petit bouclier (Le Thrace, l’Hoplomaque, le Rétiaire et le Scissor) et à grand bouclier (Le Mirmillon et le Scissor). Certains ont des équipements supplémentaires comme le Rétiaire qui possède un filet ou le Scissor qui possède une cotte de mailles. Nous savons aussi que, lorsqu’un Mirmillon affronte un Rétiaire, c’est qu’il souhaite devenir un Secutor.

IV. Les combats

Les jours de combat ont un déroulement bien particulier. Durant la matinée, les combats sont consacrés aux animaux comme les fauves ou les serpents. Il y a ensuite un entracte le midi où les spectateurs peuvent en profiter pour déjeuner. Pendant cette pause, des esclaves et des prisonniers sont laissés sans défense dans l’arène avec des tigres pour le divertissement. Puis, le reste de la journée, les combats sont dédiés aux gladiateurs qui se battent lors de tournois. À la fin d’un combat, le perdant lève un bâton pour déclarer forfait, le gagnant va ensuite demander l’avis du sénateur qui écoute généralement l’avis du public pour savoir si le vaincu mérite de mourir ou d’être épargné pour avoir bien combattu. Le public lève le pouce en l’air s’il veut que le perdant ait la vie sauve, ou fait un pouce vers le bas pour qu’il soit tué par le vainqueur. Le plus souvent, le public décide de le tuer par pur plaisir.

V. Les récompenses

Au bout de quelques combats remportés, les gladiateurs remportaient la rudis, une baguette de bois qu’ils utilisaient pour s’entraîner à l’escrime, la plupart des gladiateurs prenaient plaisir à remporter ce lot. Ils gagnaient de l'argent à chaque fois qu'ils se battaient et s'ils survivaient durant trois à cinq ans de combat, ils étaient libérés, sauf les hommes libres qui souhaitaient continuer leur carrière.

Auteurs : Loès, Priam et Aurèle (4BC)