rédigée par les élèves de 3BC en octobre 2024
Un descendant des dieux ? — Né le 13 juillet de l’an 101 avant J.-C. dans un quartier pauvre de Rome, César a été prénommé Caius et nommé Julius. Sa famille prétend descendre de Iulius Ascanius, le fils du légendaire Troyen Énée, lui-même fils de Vénus, elle-même fille de Jupiter. Il était très attendu, car tous les espoirs de la famille pour reconquérir sa fortune reposaient sur lui. Les Romains ajoutaient un surnom. Caius Julius reçut celui de Caesar. Certains pensent qu’un ancêtre de la famille avait tué un éléphant, mot qui se dit Caesar en langue carthaginoise. Plus tard, Jules César fait frapper des pièces de monnaie à son nom avec un éléphant. (Aileen et Clémence)
L'enfance de Jules César — À seize ans, Jules César avait déjà l'ambition de jouer un grand rôle. Il avait déclaré en traversant un modeste village des Alpes qu'il préférait être le premier dans ce misérable village plutôt que le second à Rome. (Aileen et Clémence)
Une république à vendre — Rome, grâce à ses conquêtes, fait affluer des torrents de richesses dans les caisses de la noblesse. Or, les paysans qui étaient éloignés de leurs terres par des campagnes militaires sont couverts de dettes et se réfugient à Rome. César choisit le parti des populares. Ils survivent grâce aux nobles qui, pour être élus, distribuaient du pain et permettaient d'assister gratuitement aux jeux. En 73 avant J.-C., 100 000 esclaves se révoltent, commandés par Spartacus. En Espagne, en Asie, des révoltes grondent parmi les peuples soumis à Rome. Le Sénat doit alors faire appel aux généraux Crassus et Pompée pour rétablir l'ordre. (Loès, Priam et Aurèle)
La marche aux honneurs — À 31 ans, Jules César commence sa carrière politique en étant élu questeur. En 65 avant J.-C., il est élu édile et se charge d'organiser les fêtes à Rome. Il en profita pour gagner les faveurs du peuple en présentant d'incroyables jeux jamais vus auparavant. En septembre 65 avant J.-C., il organisa en l'honneur de Jupiter des spectacles qui durèrent 15 jours et 15 nuits. Toutes ces dépenses coûtaient très cher, il empruntait donc de l'argent à Crassus, l'homme le plus riche de Rome, en courtisant sa femme. Il n'hésitait pas à séduire des femmes pour l'aider à faire carrière. (Loès, Priam et Aurèle)
Un triumvirat — Jusqu'à ses 40 ans, César n'avait pas encore fait quelque chose qui puisse lui faire grimper l'échelle sociale, tandis que le général Pompée avait remporté de nombreuses victoires et avait acquis une énorme popularité. Pourtant, le Sénat ne voulut pas le récompenser, ni lui ni ses soldats. Jules César émit alors l'idée de faire une alliance avec lui et accepta de soutenir César pour qu'il soit consul. César, devenu consul en 59 av. J.-C., récompensa Pompée et ses soldats. (Jeanne)
La guerre des Gaules — Voulant surpasser le grand Pompée, César se fit nommer pour cinq ans gouverneur de la Gaule cisalpine et de la Narbonnaise en 58 av. J.-C. César pénètre en Gaule pour "protéger" les Éduens, des alliés de Rome. En six ans, il réussit à soumettre la Gaule à l'autorité de Rome contre le gré des Gaulois et surtout de Vercingétorix. Grâce à l'argent qu'il récupère, il peut rembourser les dettes accumulées pour se rendre populaire. Pour garder ses soldats, il leur achète des cadeaux somptueux et finance des monuments sur le forum. Il écrit ses Commentaires sur la guerre des Gaules, il est devenu l'égal de Pompée. (Jeanne)
Le passage du Rubicon — En 53 avant J.-C., Crassus meurt, laissant César et Pompée face à face. À ce moment-là, c'est l'anarchie totale dans la République romaine. Les riches emploient des gladiateurs pour se protéger et les pauvres essaient de se défendre. Le Sénat en a peur, donc ils se tournent vers Pompée qui aspire à être dictateur, obligeant César à licencier ses troupes et à retourner à Rome. César rassemble alors son armée secrètement près d'un petit fleuve reliant la Gaule et l'Italie, nommé le Rubicon. Alors qu'il hésite, César dit alors « Alea jacta est », ce qui veut dire que « Les dés sont jetés. (Constant, Raphaël et Simon)
La guerre civile — La guerre civile opposait les partisans de Pompée à ceux de César. La guerre dura quatre ans. Pompée quitta l'Italie pour rejoindre ses légions qui étaient en Grèce et en Asie. Ainsi, les villes italiennes ouvrirent leurs portes à César. La bataille eut lieu à Pharsale en Grèce le 9 août 48 avant J.-C. Pompée avait une armée de 48 000 fantassins et de 7 000 cavaliers. César n'avait que 22 000 hommes et 1 000 cavaliers, pourtant il gagna la bataille. (Constant, Raphaël et Simon)
César et Cléopâtre — Après la mort de Pompée en Égypte, César choisit de rester neuf mois là-bas. Cléopâtre l'avait séduit. Alors, ils entreprirent un voyage de plusieurs semaines le long du Nil. Cléopâtre envisageait d'épouser César afin de réunir leurs deux peuples. Toujours est-il que Cléopâtre donna naissance à un enfant prénommé Ptolémée. Il est probable que César soit le père de cet enfant. (Inès, Olivia et Léandre)
Dictateur à vie — César revint à Rome vers la fin de 46 avant J.-C. Le Sénat, effrayé par sa glorieuse victoire, lui donna tous les pouvoirs. Il fut nommé dictateur à vie et il contrôlait toute la vie politique de Rome. Un énorme triomphe fut organisé pour célébrer ses victoires, dépassant tout luxe imaginable ! César reçut un sceptre en forme d'aigle et une couronne de lauriers. Mais pendant le défilé, un essieu de char se brisa. Mauvais présage ! Les dieux étaient-ils fâchés contre César ? (Inès, Olivia et Léandre)
L'œuvre de César — César aménagea une route pour relier le Tibre à la mer Adriatique. Il montra que la Terre tournait autour du Soleil en 365 jours et, tous les 4 ans, il décida que l'on doublerait le 24 février, ce qu'on appelle une année bissextile. Le mois de sa naissance a reçu le nom de juillet. L'œuvre de César se perpétue ainsi jusqu'à nos jours. (Martin, Titouan et Lohann)
La mort de César — César fit des réformes pour plaire au peuple. On le soupçonne de mépriser la République. Il veut être roi. Soixante hommes veulent le tuer. Brutus faisait partie des assassins. Il fut tué le 15 mars 44 avant J.-C. à coups de couteau. Il adressa à son fils Brutus ces mots restés célèbres : « Tu quoque, mi filii ! » autrement dit « Toi aussi, mon fils ! » (Martin, Titouan et Lohann)